Qui sommes nous ?
Le CORIAS comité de prévention, de protection et de défense contre les nuisances liés aux activités de l’aéroport Lyon Saint-Saint-Exupéry
Le CORIAS a pour but la défense, l’information et la représentation des riverains face aux atteintes à leur sécurité, à l’environnement, au cadre de vie, à la santé, au capital foncier, d’où que viennent ces atteintes, aviation, route, rail, etc..
Le CORIAS est principalement un collectif associatif regroupant essentiellement des associations qui, dans les villages, luttent contre les nuisances liées aux activités aéroportuaires, et des adhérents individuels.
Ces villages sont :
Bonnefamille, Beauvoir de Marc, Charantonnay, Diemoz, Genas, Grenay, Heyrieux, Janneyrias, Jonage, Jons, Meyzieu, Pusignan, Sainte Croix, Saint Georges d'Espéranche, Saint Laurent de Mure, Saint Quentin Fallavier, Villette d’Anthon, …
NON aux vol de nuit.
NON à l’extension des nuisances.
OUI à la réduction des nuisances actuelles
OUI aux droits nouveaux des riverains
Avec l'idée de plateforme multimodale, les nuisances s'étendent aux infrastructures routières, ferroviaires : CFAL contournement ferroviaire de Lyon, CAREX transport liant fret avionné et TGV, A432 autoroute.
Crée en juillet 1971, lors de la création de l’aéroport, « le Comité de Prévention de Protection et de Défense Contre les Nuisances des Avions de l’Aéroport de Lyon Satolas » devient CORIAS: COmité des RIverains de L’Aéroport de Satolas, aujourd'hui aéroport de Lyon St Exupéry.
Avant1997, il régnait entre l’aéroport et ce comité une ambiance« bon enfant ». On essayait dans la cordialité de régler les problèmes de trajectoires, de survol du hameau de Saint Ours, des avions trop bruyants etc…..
Mais en 1997 les riverains s’'énervent. Il est question de la création de nouvelles pistes, de la venue de compagnies de fret (crainte des vols de nuit bruyants). C’est la rupture avec l’aéroport. Une nécessité apparaît : il faut que le RIVERAIN soit reconnu, qu’il soit entendu, que son cadre de vie soit respecté.
Cette rupture se manifeste par :
Ø d’énormes manifestations sur le site de l’aéroport
Ø des recours contre l’aéroport auprès du tribunal administratif
Ø une pression sur les élus pour freiner, voire stopper les projets de l’aéroport
Ø des courriers « pétition » auprès d’entreprises de fret.
La direction de l’aéroport, face à la pression et à la menace, décide d’apporter des réponses. Un document, « les engagements pour l’environnement » est rédigé. Il devait s’appeler « Charte », mais les riverains refusent ce titre tant que des engagements solides ne sont pas pris pour envisager la fermeture de l’aéroport la nuit.